Les technologies ( enfin ce que j'ai trouver ).

[color:2cba=red]Attaques de Peloton[/color]
Cette méthode de tir pour mousqueterie assure à une unité d'infanterie un tir de barrage continu contre un ennemi.
Presque toutes les infanteries de ligne portent des mousquets à chargement par la gueule et à canon lisse. Ceux-ci sont très longs à recharger après le tir : près d'une minute pour des troupes nerveuses et mal entraînées. Pendant ce temps, l'ennemi peut s'approcher ou riposter sans danger. Une unité peut être décimée, leurs armes à moitié chargées étant inutiles face à l'agresseur. Il faut s'assurer que tout le monde dans une infanterie ne recharge pas au même moment; cela signifie, en revanche, que tout le monde ne peut tirer en même temps.

Le tir de peloton est une manière de diviser une unité en petits groupes qui tirent, rechargent et retirent tour à tour. Il en résulte une « ondulation de tir » sur une formation de ligne et, lorsque le dernier peloton tire avec ses mousquets, le premier est prêt à retirer. Une unité peut donc tirer sur un ennemi de façon permanente, même si ce n'est pas une salve complète. Lorsque plus d'une unité est au combat, toutes les troupes du premier peloton tirent, suivies par tous les seconds pelotons, et ainsi de suite, créant plusieurs barrages ondoyants sur la ligne de bataille.

Le mot « peloton », dans ce contexte, n'a pas le même sens que de nos jours, c'est-à-dire une sous-unité d'une compagnie militaire. Une tâche de peloton (groupe de tir) était en général improvisée, et un régiment entier pouvait être assigné à un « peloton ».

[color:2cba=red]Formation Carrée[/color]
Une position défensive pour des unités d'infanterie armées de tromblons, qui crée un mur infranchissable d'acier pour repousser les attaques de cavaleries.
Comme son nom le suggère, ce sont quatre lignes à deux ou trois rangées d'infanterie arrangées comme un carré vide, avec tout le monde face à l'extérieur. C'est une version de la pique « hérisson » obsolète, qui rend toute attaque de cavalerie suicidaire. Les baïonnettes sont fixées aux tromblons lorsque c'est approprié et faisable.

Former un carré exige que les rangs soient bien ordonnés. Les compagnies extérieures d'une unité d'infanterie en ligne doivent se « rabattre » pour former les côtés et le dos du carré, sans perdre de cohésion en ce faisant. Les couleurs de l'unité prennent position au centre, un point de ralliement final au cas où le carré se briserait. C'est aussi possible de former des carrés plus grands avec plus d'une unité.

Le carré est bien sûr une cible tentante pour l'artillerie ennemie. Qu'il soit préférable de former un carré devant la cavalerie et risquer un barrage d'artillerie, ou de rester en ligne pour minimiser les feux de l'artillerie et risquer une attaque, peut être une énigme tactique !

Les théoriciens soutiennent que l'infanterie peut vaincre une attaque de cavalerie seulement par la puissance de feu. Le brigadier Général Richard Kane (plus tard Gouverneur militaire de Gibraltar) fit la remarque suivante : « Si un corps de Pied a de la Résolution et maintient son Ordre, aucun corps de Cheval n'osera s'aventurer au sein de son Feu... » mais pour lui ce feu devait se faire à partir d'un carré, pas d'une ligne. Il soutenait que la discipline était la clé de la réussite.

[color:2cba=red]Fougasse[/color]
Cette arme de défense est une mine construite par des ingénieurs militaires et que les défenseurs font exploser en allumant un fusible.
Une fougasse consiste en un puits, parfois creux dans un angle, avec, dans le fond, de la poudre à canon enveloppée de façon à la protéger de l'humidité. Le trou est ensuite rebouché à l'aide de gravats et de pierres, en prenant garde de ne pas briser le fusible, constituant ainsi une arme redoutable de style « charge à mitraille ». Tout ennemi touché par l'explosion se retrouve brisé en mille morceaux. L'humidité, évidemment, peut empêcher l'explosion de la fougasse, comme toute arme contenant de la poudre à canon.

L'Histoire dit que plus tard, l'arme aurait été rendue plus dangereuse avec l'utilisation d'un mécanisme de fusil à silex pour faire exploser la charge. Non seulement cela rendait l'explosion plus fiable, mais cela permettait aussi aux techniciens militaires de faire de la fougasse un piège. Un bout de ficelle attaché à la gachette servait de fil-piège : le pauvre diable qui trébuchait déclenchait alors l'arme sur lui-même et ses camarades se trouvant près de lui.

Durant le 20ème siècle, la fougasse fut améliorée en lance-flammes, en enterrant des tonneaux de pétrole au sommet des explosifs. A ce jour, la fougasse s'utilise encore, mais uniquement comme engin explosif improvisé (IED), notamment par les insurgés contre les forces d'occupation en Irak.

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